Établi par un médecin du sommeil, un bon cycle du sommeil est essentiel pour la régénération cellulaire, comme pour la régulation du système immunitaire. Il permet également de renforcer les points suivants :
– La régénération cellulaire et tissulaire
– La régénération de l’énergie
– La régulation du système immunitaire (infections, allergies, cancer, maladies auto-immunes, etc.)
– La régulation des rythmes circadiens et de toutes les fonctions de l’organisme, dont de nombreuses activités métaboliques et hormonales (croissance, glycémie, appétit, gestion du poids, etc.)
– La régulation de la production de certains neurotransmetteurs (dopamine, sérotonine, mélatonine), ces derniers intervenant eux-mêmes sur la bonne régulation de la qualité du sommeil
Chacun devrait pouvoir acquérir une qualité et une durée de sommeil satisfaisantes, en accord avec son propre déterminisme génétique (chronotype).
De nombreux facteurs peuvent perturber cette qualité de sommeil, tels que les apnées du sommeil, la nutrition, l’activité physique, la gestion du stress, et divers processus physiopathologiques et micronutritionnels (flore intestinale et dysbiose, résistance à l’insuline, stress oxydatif, méthylation, carences ou déficits micronutritionnels). Une mauvaise qualité de sommeil perturbe ces processus physiopathologiques, entraînant un véritable cercle vicieux.
Un sommeil non réparateur peut avoir un impact sur le vieillissement global, physique, tissulaire et notamment cutané (production de collagène, élasticité et raffermissement de la peau). Il peut également augmenter le risque d’apparition de maladies cardiovasculaires (hypertension artérielle, diabète, surpoids et obésité, infarctus, AVC). Par ailleurs, un sommeil de mauvaise qualité peut entraîner une fatigue physique et psychique, des troubles de la libido, et impacter le bien-être psychologique (dépression, mémoire, attention, concentration, et augmentation du risque de la maladie d’Alzheimer).
Les mesures hygiéno-diététiques comprennent des conseils sur une alimentation équilibrée et adaptée, une activité physique régulière, et l’établissement de routines de sommeil saines. Une attention particulière est portée à l’environnement de sommeil, qui doit être propice au repos, comme une chambre sombre, calme et à température adéquate.
La prise en charge micronutritionnelle peut inclure des compléments alimentaires pour combler les carences et aider à améliorer la qualité du sommeil. Ce suivi en micronutrition peut inclure des vitamines et minéraux essentiels, des acides gras oméga-3, et des suppléments à base de plantes comme la valériane ou la camomille, reconnues pour leurs propriétés apaisantes et favorisant le sommeil.
La phytothérapie utilise des extraits de plantes pour traiter de nombreux troubles du sommeil. Par exemple, la mélatonine peut être prescrite pour réguler le cycle veille-sommeil, surtout chez les personnes souffrant de décalage horaire ou de troubles du rythme circadien. Dans certains cas, des médicaments peuvent être nécessaires pour traiter des troubles du sommeil plus sévères, toujours sous supervision médicale.
Pour les personnes souffrant d’apnées du sommeil, des dispositifs spécifiques comme les orthèses d’avancée mandibulaire ou l’appareillage par PPC peuvent être prescrits. Les orthèses aident à maintenir les voies respiratoires ouvertes pendant le sommeil, tandis que l’appareillage par PPC fournit une pression constante pour empêcher l’effondrement des voies aériennes.
Les techniques de relaxation et la gestion du stress permettent d’améliorer considérablement la qualité du sommeil. Des pratiques comme le yoga, la méditation, et les exercices de respiration peuvent contribuer à réduire le stress et l’anxiété, favorisant ainsi un meilleur sommeil. La thérapie cognitivo-comportementale pour l’insomnie (TCC-I) est également une approche efficace pour traiter les troubles du sommeil en modifiant les pensées et comportements négatifs liés au sommeil.