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Médecine esthétique
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Le lifting cervico-facial

Lifting
01 / 01 / 2024
6 min

Retrouver un bel ovale du visage, se reconnecter à soi-même, faire en sorte que son visage reflète à nouveau sa personnalité, voilà ce qu’offre le lifting d’aujourd’hui, un lifting douceur. Pourquoi ne pas l’oser ?

Qu’est-ce qu’un lifting cervico facial ?

Le lifting est un geste qui, comme son nom l’indique, sert à remonter. Aujourd’hui, passé un certain âge, il y a un relâchement du visage quasi-obligatoire, parfois même à 35 ans. Il touche la peau, les muscles et de la graisse. Les pommettes s’affaissent, les sillons se creusent, c’est la ptôse des tissus du visage. Plus il est important, plus il y a le pli d’amertume et la bajoue, cette sorte de boule de graisse au niveau de la mâchoire. Vient ensuite le relâchement du cou. Ce n’est pas uniquement un problème de graisse mais de peau et de muscle. Avec le temps, les muscles ont tendance à se contracter, ce qui va favoriser le relâchement de la peau car le muscle tire dessus comme une corde (cordes du cou).

Pourquoi ce lifting génère-t-il encore une crainte ?

Il y a encore de nombreuses idées préconçues sur le lifting et des appréhensions. Ne pas se retrouver, se reconnaître, ne pas avoir un aspect naturel est la première crainte. Cet aspect cartonné de lifting à outrance fait peur. Les suites post opératoires aussi. Le fait d’être obligé de se cacher pendant plusieurs jours est une autre crainte en plus, bien sûr, du ratage, des complications. C’est la raison pour laquelle il nous faut donner des explications très précises. La peur du lifting fait que les gens poussent la médecine esthétique à ses limites, ce qui aggrave et que l’on peut alors voir souvent des visages trop injectés, bouffis, figés.

Comment le lifting cervico facial a-t-il évolué ?

Aujourd’hui, on fait un lifting sur mesure. À 35 ans, le cou n’est pas abîmé mais l’ovale un peu. J’ai fait un lifting à une femme de moins de 50 ans. Ses muscles n’étaient pas relâchés mais j’ai enlevé beaucoup de peau alors que parfois, c’est plutôt le contraire. L’évolution, ce sont les associations que l’on peut faire. Par exemple des injections de graisse pour recréer des compartiments graisseux qui sont tombés, ou ont disparu. Le lifting va être plus beau parce que l’on a amélioré aussi la texture de la peau. Lorsque le visage est très maigre avec une peau très cassée, même avec un bon lifting, le résultat ne sera pas au maximum et l’injection de graisse sera un plus. J’utilise de plus en plus la médecine régénérative en complément pour restaurer la qualité de la peau, on parle de nano-fat ou de cellules souches.

Quel adjectif utiliseriez vous pour qualifier le lifting d’aujourd’hui ?

Je l’appelle « lifting douceur ». Il doit répondre à toutes les craintes, et il doit surtout, être chirurgicalement simple : les gens doivent se reconnaitre. Et là, j’ai un moyen très simple : je demande au patient de s’allonger. Que se passe t-il dans cette position ? Par magie, tout revient à sa place, l’ovale est parfait, le cou est juste un peu relâché. Cette position change tout ! C’est dans cette position que je vais les opérer, que je vais voir ce qui est possible de corriger, de retirer. C’est donc mon objectif ! Les patientes confirment, c’est ça qu’elles veulent, ça leur suffit.

De l’opération et des suites post-opératoires ?

Il faut arriver en bonne santé, sans traitement anticoagulant, sans arythmie cardiaque. L’ennemi, c’est le tabac qui signifie une mauvaise cicatrisation. L’opération dure 2h30-3h.
L’anesthésie générale n’est pas obligatoire, il m’arrive de faire des lifting sous sédation, avec une neurolept analgésie et bonne anesthésie locale. Tout dépend de l’anesthésiste avec lequel on travaille. Les suites post opératoires sont un critère très important qui fait la mauvaise image du lifting. Je ne veux pas que mes patients passent 3 semaines à se cacher. C’est 8/10 jours de gêne sociale, souvent moins et des soins réduits : désinfecter une fois par jour les cicatrices, mettre une crème cicatrisante, des compresses froides une huitaine de jours pour le gonflement. J’ai un cocktail anti-bleus et œdèmes qui, associé à des compléments alimentaires et à de l’homéopathie, est très efficace.
Il y a très peu ou pas de douleurs. Les fils sont résorbables. Je coupe les petits nœuds au bout de 15 jours. Les cicatrices sont cachées, dans la raie des cheveux, dans le pli naturel de l’oreille, derrière l’oreille. Je montre souvent à mes patients, la photo d’un homme chauve que j’ai lifté, la cicatrice ne se voit quasiment pas…

Le lifting, à quel moment ?

Il faut faire le lifting au bon moment pour en profiter, il a un fantastique bénéfice psychologique. Pourquoi attendre ? On peut faire au moins 3 liftings dans la vie, à 50, 65, 75/80 ans. Il n’y a que l’état de santé qui peut contrarier un lifting.
J’en ai fait un à un monsieur de 80 ans qui travaillait toujours… S’il est très difficile d’évaluer la durée moyenne d’un lifting, tout dépendant de chaque personne, de son hygiène de vie, elle est, en moyenne, de 7 à 10 ans.

Le sociologue et anthropologue David Lebreton a dit « c’est à travers son visage que l’individu se met au monde ». Avez-vous l’impression que vos patients renaissaient ?

C’est la définition du lifting réussi. J’ai des patients qui retrouvent tout leur peps. Le lifting est hyper réparateur pour se réconcilier avec soi-même. Le bonheur de se retrouver.

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